Le titre est "accrocheur" non ? Sans bien savoir pourquoi j'avais envie de changer un peu de style de lecture et de partir sur un thriller qui avait l'air vraiment très sanglant. La couverture attire également avec des citations telles que "S'il vous a dans la peau, fuyez ..." ou "C'est en lettres de sang qu'il écrit son amertume" etc. Je me suis dis qu'il y avait de quoi avoir un minimum d'angoisses nocturnes. D'autant que l'auteur, Adele Hartley, bien que se soit son premier roman a un passif sympathique puisque que c'est elle qui a créé le festival international du film d'horreur d'Edimbourg. Un début prometteur non ?
Et dès le premier chapitre, tout commence (c'est presque une Lapalissade ça). Une scène bien sanglante où le meurtrier s'amuse beaucoup à torturer sa victime, où le policier en charge de l'enquête n'a jamais rien vu d'aussi épouvantable malgré ses X années de métiers etc ... Un début logique à ce genre de roman je suppose.
Et puis, tout bascule ! On passe de l'autre côté de la barrière. Changement de narrateur et une histoire sur trois personnages principaux commence. Tout d'abord avec Cassie une petite peste de huit ans, garçon manqué accomplie qui se lie d'amitié avec sa voisine, la petite Jen tout le temps fourrée dans des livres. Leur amitié est mignonne, certains passages m'ont fait sourire, la lecture est facile. De même lors des chapitres réservés à l'histoire d'un petit garçon solitaire, déjà trop mur pour son âge et qui observe le monde avec de plus en plus d'hostilité. C'est sympathique, sans prétention. Même si au fur et à mesure que l'histoire et les années des protagonistes avancent on aimerait bien qu'il y ait un peu plus action. Du sang que diable !!! Ça arrive quand même je vous rassure.
Ce que j'ai trouvé assez amusant, c'est qu'au long de l'histoire de Cassie, la future victime si j'en crois la couverture du roman, je la trouvais tellement insupportable, agaçante, narcissique que j'en arrivais à attendre impatiemment le moment où il allait enfin la découper en petits morceaux ... C'est moi qui parait complètement psychopathe là non ?
En tous cas le titre "écorchée" correspond quand même bien. Plus parce que l'on nous décrit des personnes écorchées par la vie : par la mort d'un père, une amitié sans faille à un être narcissique, le sentiment d'être seul face au reste du monde, la destruction qu'apporte le sexe et l'alcool ...
En conclusion malgré une fin assez décevante, un manque de sang flagrant, une histoire plus ancrée sur l'héroïne que le tueur psychopathe, ce roman est facile et agréable à lire. Pas si mal pour un premier roman.
Et dès le premier chapitre, tout commence (c'est presque une Lapalissade ça). Une scène bien sanglante où le meurtrier s'amuse beaucoup à torturer sa victime, où le policier en charge de l'enquête n'a jamais rien vu d'aussi épouvantable malgré ses X années de métiers etc ... Un début logique à ce genre de roman je suppose.
Et puis, tout bascule ! On passe de l'autre côté de la barrière. Changement de narrateur et une histoire sur trois personnages principaux commence. Tout d'abord avec Cassie une petite peste de huit ans, garçon manqué accomplie qui se lie d'amitié avec sa voisine, la petite Jen tout le temps fourrée dans des livres. Leur amitié est mignonne, certains passages m'ont fait sourire, la lecture est facile. De même lors des chapitres réservés à l'histoire d'un petit garçon solitaire, déjà trop mur pour son âge et qui observe le monde avec de plus en plus d'hostilité. C'est sympathique, sans prétention. Même si au fur et à mesure que l'histoire et les années des protagonistes avancent on aimerait bien qu'il y ait un peu plus action. Du sang que diable !!! Ça arrive quand même je vous rassure.
Ce que j'ai trouvé assez amusant, c'est qu'au long de l'histoire de Cassie, la future victime si j'en crois la couverture du roman, je la trouvais tellement insupportable, agaçante, narcissique que j'en arrivais à attendre impatiemment le moment où il allait enfin la découper en petits morceaux ... C'est moi qui parait complètement psychopathe là non ?
En tous cas le titre "écorchée" correspond quand même bien. Plus parce que l'on nous décrit des personnes écorchées par la vie : par la mort d'un père, une amitié sans faille à un être narcissique, le sentiment d'être seul face au reste du monde, la destruction qu'apporte le sexe et l'alcool ...
En conclusion malgré une fin assez décevante, un manque de sang flagrant, une histoire plus ancrée sur l'héroïne que le tueur psychopathe, ce roman est facile et agréable à lire. Pas si mal pour un premier roman.
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